« Guéris et aimés par le Christ, devenons nous aussi des signes de son amour et de sa compassion dans le monde. Frères et sœurs, aujourd’hui, nous avons besoin de cette révolution de l’amour ». C’est ainsi que le Pape Léon XIV s’est exprimé dans son homélie lors de la concélébration eucharistique qu’il a présidée dans la matinée du dimanche 3 juillet, dans la paroisse pontificale de Saint-Thomas de Villeneuve à Castel Gandolfo.
Deux chercheurs de l’Observatoire du Vatican (www.vaticanobservatory.org - www.vaticanobservatory.va, le père Gabriele Gionti, S.J., et don Matteo Galaverni, ont mis au jour un résultat surprenant : il existe deux façons différentes de décrire la gravité en présence d’un champ supplémentaire (le « champ scalaire ») — le « cadre de Jordan » et le « cadre d’Einstein » — qui, en utilisant les outils mathématiques appropriés, non seulement décrivent la même physique, mais peuvent même créer de nouvelles solutions aux équations d’Einstein (qui décrivent l’univers à grande échelle) et qui décrivent des scénarios d’univers physiquement distincts. Pour le démontrer, les deux scientifiques ont appliqué le formalisme ADM-hamiltonien, qui s’est révélé essentiel car, à travers une procédure précise et rigoureuse, il montre que les deux « cadres » sont équivalents, à condition de « fixer » des conditions spécifiques. Sans ces conditions, la correspondance reste cachée. Les résultats de cette recherche ont été publiés dans l’European Journal of Physics C: https://epjc.epj.org/articles/epjc/abs/2025/07/10052_2025_Article_14447/10052_2025_Article_14447.html
Un tournant majeur de leur travail concerne les termes de bord, ces termes « aux marges » des surfaces espace-temps considérées pris en considération pour en tirer les équations dynamiques. Comme l’expliquent les chercheurs : « Il faut bien prendre en compte les termes de bord. Ce n’est qu’ainsi que l’on obtient les bonnes équations du mouvement. Les résultats précédents étaient incomplets ». En ignorant ces termes cruciaux, on obtenait des équations partielles et limitées ; grâce à Gionti et Galaverni, nous disposons aujourd’hui enfin des équations complètes et correctes dans les deux « cadres ».
Le résultat le plus extraordinaire apparaît en étudiant ce qui se passe lorsqu’on passe d’un « cadre » à l’autre en utilisant la transformation canonique. Si la transformation est régulière, l’équivalence est maintenue : chaque solution dans le « cadre de Jordan » correspond à une solution dans celui d’Einstein. Mais si la transformation devient singulière, alors les mathématiques réalisent un prodige : de nouvelles solutions gravitationnelles émergent, telles que des trous noirs ou des singularités « nues ». En d’autres termes : la singularité de la transformation non seulement rompt le lien entre les deux « cadres », mais engendre tout un ensemble de nouveaux univers théoriques — des scénarios jamais vus auparavant.
Cette découverte n’est pas seulement un résultat technique : elle montre que le choix du langage mathématique peut changer ce que nous percevons comme la réalité. C’est une étape fondamentale pour mieux comprendre les trous noirs, le commencement de l’univers, et pour nous rapprocher de l’objectif difficile d’unifier la gravité et la mécanique quantique.
Une vue du trou noir supermassif de la Voie lactée, Sagittarius A*, en lumière polarisée Crédit : Collaboration EHT
P. Gabriele Gionti, S.J.
Observatoire du Vatican
Don Matteo Galaverni
Observatoire du Vatican
Accueilli par une foule en liesse, le Pape Léon XIV est arrivé dans l’après-midi du dimanche 6 juillet à la Villa Barberini, où il séjournera jusqu’au dimanche 20 juillet.
Le Pape Léon XIV se trouve depuis l’après-midi du dimanche 6 juillet dans la Villa Barberini, à Castel Gandolfo, pour une période de repos. Une demeure riche de foi et de tradition, faisant partie des Villas pontificales, dont le Directeur, Andrea Tamburelli, nous explique quelques détails dans cet entretien.
L’idée de concevoir deux véhicules électriques de dimensions compactes, pouvant être facilement transportés en avion sur de longues distances et répondant aux plus hauts standards de sécurité, est née d’une collaboration précieuse et étroite avec le Corps de la Gendarmerie de l’État de la Cité du Vatican, qui a supervisé et soutenu chaque phase du projet.